Les chiffres de la piraterie maritime en 2013

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Selon le Bureau Maritime International, basé à Kuala Lumpur, le nombre d’actes attribués aux pirates somaliens (uniquement) est tombé à 15 en 2013, contre 75 en 2012 et 237 en 2011, année record. C’est le résultat le plus bas depuis 2006 (10 attaques), dû à la fois à la présence de gardes armés à bord (que la France s’apprête à autoriser sous son pavillon) et de navires militaires dans le golfe d’Aden.

Dans le monde, le nombre d’actes de piraterie constatés en 2013, 264, est en baisse de 11 % par rapport à 2012 et de près de moitié par rapport à 2011. Mais il est en forte hausse au Nigeria (31 attaques, contre 27 en 2012 et 10 en 2011) et surtout en Indonésie (106 attaques, contre 46 en 2011), mais il s’agit là plus de rapines à bord de navires au mouillage.

Bien loin des attaques dans le golfe de Guinée que le BMI qualifie de particulièrement violentes. Les pirates nigérians ont kidnappé 36 marins et en ont même tué un en 2013. Et ils vont de plus en plus loin : au moins cinq des sept détournements de navires enregistrés dans les eaux ivoiriennes, togolaises et gabonaises leur sont attribués, alors que deux seulement ont été détournés dans les eaux du Nigeria, plus surveillées.

Le rapport indique que 300 personnes ont été prises en otage en mer en 2013, dont 21 ont été blessées.

Douze navires ont été détournés, dont deux seulement par des pirates somaliens qui ont dû relâcher leur proie en moins de 24 heures grâce à l’intervention des forces navales.

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