Méditerranée: la valse des taxes

Crise économique et gouvernements à la recherche de nouvelles rentrées d’argent ont donné lieu, ces derniers mois, à une cacophonie générale de déclarations tous azimuts.
L’Italie, la Grèce et l’Espagne sont les premières à avoir dégainé de nouvelles taxes sur les bateaux étrangers qui naviguent dans leurs eaux, mettant dans le même panier les méga-yachts et les voiliers de croisière.


Suite aux hurlements et au lobbying acharné des professionnels, les validations de ces lois ressemblent plus à un parcours du combattant qu’à un long fleuve tranquille.
Et selon la fédération des industries nautiques grecque, la réinstallation d’une taxe en 2009 a fait diminuer le nombre de bateaux sur place de 11 500 à 2 600.
Entre temps, ce sont la Turquie, la Tunisie, la Croatie et le Montenegro qui se frottent les mains.
Pour les plaisanciers qui souhaitent « seulement » passer leur croisière estivale en Méditerranée, pas de soucis.
En revanche, ceux qui veulent y rester plus de 3 mois consécutifs devront se renseigner auprès des ambassades concernées sur la loi en vigueur. Et ne pas hésiter à relever le mouillage vers des eaux plus accueillantes…

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