Toujours dans le cadre du plan de lutte contre la propagation du coronavirus COVID-19, et conformément au décret n°2020-260 du 16 mars 2020, les mesures de restriction des déplacements mises en oeuvre sur le territoire de la République s’appliquent à tous, sans distinction de nationalité ni de zone géographique.
Les campagnes sont concernées, les stations de ski sont concernées, les ports sont concernés au même titre.
Outre le fait que toutes les activités de plaisance en mer sont interdites (“Confinement n’est pas synonyme de vacances“), s’est posée la question des cas des marins et des plaisanciers qui vivent à bord des navires.
Tous les usagers des ports, qu’ils soient plaisanciers, capitaines, membres d’équipages, et qui sont domiciliés à bord de leurs navires, sont concernés par les mesures du décret.
Ils sont donc tenus, au même titre, de rester en confinement à bord de leur navire dans le respect des mesures générales de prévention et en évitant tout regroupement de personnes. Et si possible en bonne intelligence : ne pas se regrouper entre plusieurs équipages de navires différents par exemple, ou ne pas organiser de rencontre sur les quais.
Toute question relative au salaire liée à l’obligation de présence à bord doit être traitée avec l’employeur.
Les plaisanciers qui vivent à bord d’un navire doivent éviter de sortir (à l’exception des dérogations énoncées par le gouvernement). Prendre la mer est interdit, d’autant que la majorité des ports sont fermés. Les bureaux et capitaineries n’accueillent plus le public à l’exception de la délivrance du courrier et des colis et quelques services indispensables (ces derniers ont tout de même une obligation de continuité de service).