ségolène royale

© François-Xavier Bodin

Le marin qui embarque ou qui se rend ivre, ou qui fume un joint pour « tenir » dans le cadre de ses missions, qu’il soit marin pêcheur ou capitaine de porte-conteneurs, ce n’est malheureusement pas une légende. Le navire qui divague ou s’échoue avec un équipage aux abonnés absents sous l’effet de l’alcool ou de la drogue, ce sont des réalités, spectaculaires, plus rares que ne le pensent les terriens, et souvent encore plus dangereuses qu’à terre.

Le folklore de la mer rappel souvent l’histoire “d’amour” qui existe entre le marin et la bouteille, accentué par les romans d’aventure et les histoires de pirates. Mais l’ivresse à bord, que ce soit pour le marin ou pour le commandant, est quelque chose de grave et pris très au sérieux par les autorités, les armateurs et les magistrats.

On a tendance à répéter que la mer est le dernier espace de liberté, certes, mais pas à n’importe quel prix.

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Un nouveau Dispositif de Séparation de Trafic a été adopté par l’Organisation Maritime Internationale après que Ségolène Royal a soumis une proposition en ce sens en 2014.

En effet, ce projet de DST dans le Canal de Corse remonte au remorquage du Costa Concordia sur lestes jusqu’à Gènes, opération à laquelle avait assisté la ministre de l’environnement, de l’énergie et de la mer, chargé d’observer l’exploit. À cette occasion, et suite à la mobilisation politique de Gilles Siméoni, maire de Bastia, et celle de la flottille citoyenne, un appel avait été lancé contre les dangers démultipliés et permanents du Canal de Corse.
De suite après, le 25 juillet 2014, un comité de pilotage du Parc Marin du Cap Corse est installé jusqu’en 2016, et en parallèle, la Préfecture Maritime de Méditerranée envisage un rail de circulation maritime dans le Canal de Corse entre la France et l’Italie.

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