Marine Nationale (Page 6)

piraterie

Pour l’heure, seuls les militaires peuvent légalement déployer des équipes de protection sur les navires de commerce battant pavillon français.

Les armateurs français s’inquiètent d’un possible retard de l’examen, au parlement, du projet de loi visant à autoriser l’embarquement de gardes privés sur les navires de commerce battant pavillon tricolore. Alors que 70 navires immatriculés en France travaillent ou sont susceptible de transiter au nord de l’océan Indien, où sévissent les pirates somaliens, il ne leur est pas permis, pour le moment, d’accueillir des équipes armées fournies  par des sociétés de protection privée. Seuls les militaires peuvent aujourd’hui, légalement, défendre la flotte marchande française. Depuis la fin des années 2000 et l’exposition du nombre d’attaques au large de la Somalie, la Marine nationale mobilise la force des fusiliers-marins et commandos, qui embarquent sous forme d’équipes de protection embarquée sur les navires de commerce, de pêche ou de croisière fréquentant cette zone. Toutefois, malgré les efforts consentis, il n’est pas toujours possible d’embarquer une EPE militaire (équipe de protection embarquée), notamment pour des questions logistiques ou opérationnelles. Au final, la marine ne peut répondre à environ 30% des demandes de protection formulées par les compagnies.

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Selon le Bureau Maritime International, basé à Kuala Lumpur, le nombre d’actes attribués aux pirates somaliens (uniquement) est tombé à 15 en 2013, contre 75 en 2012 et 237 en 2011, année record. C’est le résultat le plus bas depuis 2006 (10 attaques), dû à la fois à la présence de gardes armés à bord (que la France s’apprête à autoriser sous son pavillon) et de navires militaires dans le golfe d’Aden.

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Les chiffres du Bureau Maritime International  sur le bilan de la piraterie en 2013 sont bons, mais ils sont à nuancer. En tout, 264 actes ont été recensés l’an passé, soit le niveau le plus bas depuis six ans et une chute de 40% en deux ans. Une baisse impressionnante, principalement dûe aux chiffres du golfe d’Aden, où l’on est plus très loin de parler d’éradication du phénomène puisque seuls 15 incidents (dont deux détournements de navires rapidement interrompus par une action militaire) ont été enregistrés en 2013. Pour mémoire, en 2011, ce chiffre s’élevait à 237.

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Cols bleus, le magazine de la Marine nationale, publie les résultats d’une intéressante étude interne conduite auprès des personnels de la Marine (1). A la question, “Aujourd’hui, vous sentez-vous avant tout, marin, militaire ou spécialiste?“, les réponses se partagent, en gros, en trois tiers :

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D’après les chiffres du Bureau Maritime International (BMI), l’activité des pirates somaliens a atteint son plus bas niveau en 2013. Et c’est dans le golfe de Guinée qu’auront été constatés le plus grand nombre d’incidents – du moins pour ce qui concerne uniquement le continent africain – l’année passée (et l’on en saura davantage quand le rapport final sera publié).

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607261_0203016226275_web_tete Durant la 9ème édition des Assises de l’Économie de la Mer à Montpellier et à Sète le 3 et 4 décembre 2013, les grands acteurs et décideurs du monde maritime avaient la parole pour exposer leurs activités, politiques et visions d’avenir.

Parmi ces grands acteurs, Patrick Boissier, PDG de DCNS (entreprise française intervenant dans l’armement naval et l’énergie et principal fournisseur de la Marine Nationale) ne s’est pas privé d’exprimer son analyse sur la politique maritime globale du gouvernement, qui lui a valu de longs applaudissements de la part de l’assemblée.

Interrogé sur le décalage entre les enjeux maritimes français et la politique menée, voici sa réponse :

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