Navigation : les chiffres de 2023 des sémaphores en méditerranée

Les sémaphores de la Marine Nationale, qui existent depuis 1806, sont implantés sur l’ensemble du littoral français et ont pour fonction de surveiller les approches maritimes et de contribuer à diverses missions d’assistance, de régulation du trafic, et de contrôle de la pêche.

Ils constituent un rouage essentiel aux activités maritimes et à l’Action de l’Etat en Mer et jouent un rôle majeur dans la coordination de la navigation, de la sécurité et de la sûreté.

En méditerranée, ce sont 19 sémaphores (12 sur le continent et 7 en Corse) qui sont les yeux et les oreilles du Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage (CROSS Méditerranée) grâce à qui il dispose d’informations directes pour assurer des prises de décision en toute connaissance de la situation sur place.

Crédit : Marine Nationale

Le bilan 2023 de la Préfecture Maritime de Méditerranée

Dans son communiqué, la Préfecture Maritime de Méditerranée indique que les 19 sémaphores méditerranéens ont permis :

  • Le suivi de 273 305 navires civils ;
  • Le suivi de plus de 500 bâtiments militaires étrangers ;
  • De contribuer à 16 608 mouillages de navires de commerce et de yachts de plus de 45m conformément à l’arrêté préfectorale 177/2022 du 16 juin 2022 (depuis abrogé et remplacé par l’arrêté 029/2024) ;
  • La surveillance de 3 293 navires de commerce dans les Bouches de Bonifacio ;
  • De reporter 1 602 suspicions d’infractions à la réglementation, dont :
  • 933 concernant le mouillage ;
  • 239 concernant la pêche ;
  • 177 concernant les navires de commerce ;
  • Le soutien à 1 407 opérations d’assistance et de sauvetage en mer ;
  • Le suivi de 125 navires de commerce en avarie ;
  • La diffusion de 9 991 avis urgents aux navigateurs et bulletins météorologiques diffusés à la VHF.

La participation à des exercices de grande ampleur :

La Préfecture Maritime indique également que les sémaphores ont participé à deux exercices de grande ampleur en 2023 :

  • Le premier nommé Orion auquel les armées françaises et l’OTAN ont participé, qui simulait un engagement de haute intensité durant plusieurs mois ;
  • Le second exercice interarmées nommé Typhon a eu pour objectif d’éprouver la défense du port militaire de Toulon face à de multiples menaces, et où la vigie Cépet s’est distinguée en assurant la coordination des différents moyens de défense mis en œuvre.

Laisser un commentaire