La Marine Nationale a retrouvé l’épave d’une frégate de 1765

Le Bonhomme Richard, anciennement connu comme le Duc de Duras, était une frégate de la Continental Navy, la marine constituée lors de la révolution américaine, et construit à Lorient en 1765.

Il fut mis à la disposition de John Paul Jones en 1779 par le roi de France Louis XVI grâce à l’appui de Jacques-Donatien Le Ray. Le navire a coulé à la suite de la bataille de Flamborough Head en septembre 1779, en mer du Nord au large des côtes du Yorkshire.

Mais dans le cadre de la collaboration entre la France et les Etats-Unis qui existe depuis 2009 pour la recherche d’épaves, un bâtiment de la Marine Nationale (le remorqueur de sonar Antarès) a confirmé grâce à son équipement les données américaines et a pu retrouver la Frégate.

Son activité consiste principalement à l’usage d’un sonar DUBM 44, appelé « le poisson » par les marins d’Etat, qui permet d’explorer et de prendre des clichés très précis des fonds marins. Il est une sorte de missile de 3 m de long construit par Thalès, et dont la capacité d’analyse maximale est de 200 mètres en profondeur avec une zone de rayonnage de 300 mètres de largeur.

Le navire de 28 mètres est rentré au port de Cherbourg le 15 mars 2019. Il était partie du port de Brest le 25 février 2019 à la recherche du Bonhomme Richard. Un premier cliché avait été pris par un bâtiment américain qui laissait entrevoir une forme floue, « une ancre qui correspond au savoir-faire de l’époque ».

Après avoir confirmé l’identification du bâtiment, l’étape suivante sera d’envoyer des plongeurs sur zone pour identifier définitivement l’épave.

« L’Antarès n’a pas la capacité d’accueillir des plongeurs. Notre mission s’arrête là. » rapporte le commandant du bâtiment au journaliste Thomas Grimaldi du journal Ouest France.

Le Bonhomme Richard marqua tellement son temps que par la suite, plusieurs navires de l’US Navy porteront le nom d’USS Bonhomme Richard en l’honneur de cette frégate, et de nombreuses peintures et maquettes sont réalisées à son effigie.

2 commentaires

  1. pourquoi ne pas construire un mur autour de l epave et assecher quelle opportunité pour archéologie et le tourisme international

  2. Ma grand’mère se souvenait avoir vu dans son enfance des restes d’une épave ancienne près d’une pêcherie nommée la Valeur, à St-Benoît-des-Ondes (35) et elle a plus tard cherché un lien avec une frégate du même nom coulée dans ces parages au XVIIIe siècle. Mais personne ne l’a jamais crue.

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