Le terme de “randonnée” est-il bien choisi pour cette épreuve aussi rude que sauvage ?
Librement inspirée de la Race To Alaska, il n’y a que le concept qui est simple : 750 milles à parcourir, peu importe l’embarcation, mais sans moteur, sans assistance, en solo ou en équipage mixte (au moins un homme et une femme), sans descente à terre ni amarrage, en deux étapes séparées par un arrêt obligatoire de 12 heures minimum et maximum, sans rien à gagner (contrairement à la Race to Alaska où le vainqueur remporte 10 000 dollars, le deuxième un lot de couteaux à steaks).
Comme la course américaine (qui rallie l’Etat de Washington à l’Alaska) n’a pas son équivalent en Europe, Hervé Nougier, a lancé l’idée d’en créer une en novembre 2017 peu avant le Nautic de Paris. L’édition aura lieu le 01 juillet 2018 et le 31 août 2018.
Le parcours : Vannes-Hennebont en contournant Houat, puis Hennebont-Vannes en contournant Groix.
C’est un parcours “plus aventureux que dangereux” explique le fondateur de l’événement à Voiles et Voiliers.
La course n’est limitée à aucun type d’embarcation, la seule contrainte est physique et dépend du parcours, vu qu’une étape impose de passer sous le pont d’Hennebont. Le navire inscrit qui atteint cette limite sera un Formule 40 IRVI avec un mât de 22 mètres.
Il y a aujourd’hui 48 pré-inscrits, mais selon la catégorie de la flotte (il y a trois groupes, le groupe A avec les navires habitables, le groupe B avec les planches à voile ou Hobie Cat, le groupe C).
La participation à la course est gratuite, c’est un principe auquel le fondateur tenait dès la création de l’événement. Il sera même possible de s’inscrire à la dernière minute si la demande est faite par VHF.
L’équipement recommandé :
- Au moins une VHF portable opérationnelle
- Au moins un dispositif de signalisation sonore
- Des feux de navigation
- Des feux de détresse réglementaires
- Au moins un gilet de sauvetage par équipier
- Au moins une bouée ou un engin flottant largable
- Une trousse de premiers soins à bord
- Les cartes papier ou électroniques de la zone de navigation
- Au moins un mouillage
- Stockage de tous les déchets à bord
- Au moins un moyen de filmer (caméscope, caméra d’action, smartphone…)
Les bateaux devront être en règle avec leur autorité nationale et disposer de l’armement de sécurité prévu pour la zone de navigation côtière de la Division 240.
Pour les embarcations de type dériveur, catamaran, Planche à voile, kiteboard ou autres séries homologuées à moins 2 milles d’un abri, elles devront être accompagnées d’une sécurité homologuée à moins 6 milles d’un abri.
Retrouvez toutes les informations de cette aventure sur le site du Morbihan Challenge.