Ports de plaisance : un secteur dynamique qui peine à trouver des salariés formés

La branche professionnelle des Ports de plaisance et AGEFOS PME publient les résultats du premier portrait social du secteur.

Une branche en bonne santé

Les résultats obtenus permettent de dresser le portrait d’une branche qui se déclare en bonne santé. En effet, 93 % des ports de plaisance affichent un chiffre d’affaires stable (61%) ou en hausse (31%) pour l’année 2014, et trois-quarts d’entre eux déclarent disposer d’un niveau de trésorerie suffisant.

Ce niveau d’activité favorable amène un certain nombre de ports à envisager une diversification touristique de leur activité (40%).

Parmi les enjeux clés pour les trois années à venir, la moitié des ports vise avant tout à «s’adapter aux normes, certifications et autres législations» (53%), à «consolider l’activité» (50%), et enfin à «réaliser des investissements mobiliers et immobiliers» (50%).

Des intentions de recrutements positives

Les ports de plaisance ont déclaré à hauteur de 21% avoir l’intention de recruter à court terme, soit une proportion importante au regard du contexte économique général actuel.

Les candidatures spontanées sont la principale source de recrutement, avec 61% des dirigeants ou responsables de ports contactés qui déclarent embaucher via cette modalité, devant le bouche à oreille (45%) ou le recours à Pôle Emploi (37%).

Cependant, ils sont confrontés à deux difficultés majeures que sont «les candidats non qualifiés» (principale difficulté pour 37% des ports) et «la saisonnalité de l’activité» (principale difficulté pour 32% des ports).

Un investissement élevé dans la formation professionnelle

Les dispositifs de formation sont dans l’ensemble relativement bien appréhendés par les ports de plaisance. Parmi eux, le plan de formation (63%) et l’entretien professionnel (71%) sont les plus mobilisés.

Les structures de la branche sont fortement impliquées dans le développement des compétences : 58% affichent ainsi un budget de formation en hausse au cours des trois dernières années.

Par contre, les ports sont confrontés à un certain nombre de freins quant à sa mise en œuvre : 42% soulignent des difficultés pour trouver une offre de formation locale ou de proximité et 37%  pour planifier les sessions de formation et pour remplacer le ou les salariés qui suivent une formation.

Quelques points clés à retenir de l’étude :

  • Près de 2 ports sur 5 ont recruté des salariés en reconversion issus d’autres secteurs d’activités. L’intégration pour ces derniers s’est faite de manière relativement aisée : seuls 5% des cas ont nécessité la mise en place d’un parcours spécifique d’intégration.
  • Sur l’ensemble des effectifs déclarés, 34 % sont des femmes, les saisonniers représentent 19% de l’effectif total en 2014, 2% représentent le personnel en situation de handicap, l’âge moyen de la profession est de 41,3 ans.
  • En termes d’améliorations, plusieurs attentes ont été émises par les ports, notamment la simplification dans la gestion administrative et financière des formations, et un suivi de l’individualisation de la formation.

Cliquez ici pour consulter le résultat complet du portrait social.

2 commentaires


  1. A qui s’adresser pour un professionnel qualifié ?

Laisser un commentaire