La Côte d’Azur, au sens (vraiment) très large, de Menton à Marseille, propose une offre d’escales très divers et variée. À ce titre, un classement de 47 ports a été dressé par Voile Magazine selon des critères relatifs aux services qui y sont proposés tels que :
• les tarifs en haute saison,
• le tirant d’eau moyen,
• l’accès facile aux places,
• l’abri du port face aux éléments,
• la possibilité de réserver pour plus de conforts,
• le nombre de douches, gratuites ou pas,
• le wifi, existant ou pas, payant ou pas,
• son environnement marin (port propre / pavillon bleu),
• la proximité des commerces,
• la proximité des restaurants,
• la proximité des shipchandlers,
• la proximité ou la présence d’une laverie,
• le charme général du lieu,
• et évidemment une note globale sur 100.
Et pour que ce classement soit complet, des remarques (positives ou négatives) apportent des détails sur l’endroit, comme par exemple la présence de longs travaux, de vélos électriques mis à disposition, une règlementation particulière, ou encore un vent pouvant perturber le sommeil.
“Les petites escales, à l’instar de Cassis ou de Sanary, côtoient des infrastructures plus généreuses comme les Marines de Cogolin ou Bormes- les-Mimosas.
Le port des Embiez trône sur ce classement régional et méditerranéen. Il faut dire que l’île cumule les bonnes idées. On peut réserver sa courte escale par téléphone, mail ou Navily, les nombreuses douches sont impeccables, le carénage est géré par le port qui propose un service complet.
Et les Ateliers de la mer, proposés par l’association Destination Planète Mer, permettent aux enfants de découvrir la faune et la flore qui les entourent.
En deuxième position, Bormes-les-Mimosas est encore bien placé. Le port ambitionne la réfection de la digue pour casser la houle à l’entrée du port.
Enfin, sur la troisième marche du podium, le Vieux-Port de Saint-Raphaël avec sa nouvelle capitainerie, ses nouveaux sanitaires, sa promenade piétonne. Lorsque le plaisancier réserve son escale, il reçoit même son plan de mouillage.
Pour le reste, Port-Miou n’a pas récolté une bonne note en raison de son isolement et de la faiblesse de ses infrastructures mais ce n’est pas une raison pour se priver de cet écrin naturel. La capitainerie a développé des services pour pallier cet isolement (livraison de pain…). Elle a aussi le projet de proposer la vente des produits de première nécessité. Un kit écologique est remis à chaque plaisancier pour l’informer sur la réglementation du parc des Calanques. Notez que les bateaux de plus de 12 m ne peuvent pas s’amarrer dans la zone dite d’escale mais sont accueillis dans celle de mouillage. Et les unités de plus de 20 m passeront leur chemin : elles ont interdiction d’entrer dans la calanque.
À Porquerolles, un projet de réfection du bloc sanitaire est en cours. Une bonne nouvelle aux dires de certains… Le port de l’île a limité l’été dernier l’approvisionnement de l’eau à 60 m3 par ponton, avec des coupures d’eau dans la journée. Une opération qui sera reconduite.”
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