Suite à l’annonce de supprimer l’émission Thalassa en format hebdomadaire et de la rendre au format mensuelle, c’est-à-dire réduite à des numéros évènementiels soit un par mois, la communauté audio-visuelle et maritime se regroupe derrière une pétition à destination de la directrice des programmes de France 3 Dana Hastier, la Présidente de France Télévision Delphine Ernotte, et la Ministre de la Culture Audrey Azoulay, afin de mobiliser l’opinion pour sauver l’émission culte dont le changement de diffusion annonce la première étape d’un enterrement certain.
Si la mer est ce que les français ont dans le dos lorsqu’ils regardent la plage, ce changement de programme prouve encore une fois combien le monde maritime n’occupe pas la place qu’il mérite dans la culture française. Il y a pourtant une véritable communauté maritime en France, parmi lesquels les marins marchands, les armateurs, les plaisanciers, les juristes, les acteurs portuaires, les hommes politiques, les journalistes, les scientifiques, les environnementalistes, les pêcheurs, les marins d’État, les sportifs, les équipementiers et les passionnés de la mer et des voyages, considèrent l’émission comme un repère télévisuel, un réel rendez-vous hebdomadaire, non seulement apprécié mais surtout une référence culturelle.
Beaucoup d’hommes et de femmes luttent au quotidien pour soigner cet amour contrarié entre la mer et les français au travers de son économie, sa politique et sa culture.
“Qu’aux conseils de la mer et de l’ambition
Nous devons fermer les oreilles.
Pour un qui s’en louera, dix mille s’en plaindront.
La mer promet monts et merveilles :
Fiez-vous y, les vents et les voleurs viendront”
Extrait de la fable Le berger et la mer, Jean de la Fontaine
En signant cette pétition, les français et l’ensemble de la communauté maritime luttent contre cette déprogrammation qui annonce une mort lente de l’émission qui a toute sa place (et l’a démontré au fil des années) dans le paysage télévisuel français.
Cliquez ici pour rejoindre le lien de la pétition en ligne.