Piraterie maritime : la résolution 1838 du Conseil de sécurité des Nations unies

Le 7 octobre 2008, le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté à l’unanimité la résolution 1838 (S/RES/1838) pour faire face aux actes de piraterie au large des côtes de la Somalie et en haute mer.

Cette résolution proposée par la France, a été votée dans le cadre du chapitre VII de la Charte des Nations unies et donne davantage de moyens à la communauté internationale pour réagir à la recrudescence de la piraterie au large de la Somalie

Dans les six derniers mois, à deux reprises, la libération d’otages français détenus par des pirates somaliens (les équipages du Ponant et du Carré d’As) a requis une intervention des forces spéciales. La France a montré sa détermination à protéger ses nationaux et a envoyé un message de fermeté à tous ceux qui pourraient envisager de prendre ses ressortissants pour cible.

Entre ces deux interventions, la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes s’est imposée, dans une large mesure à l’initiative de la France, comme un sujet de première importance pour la communauté internationale.

La piraterie existe sur pratiquement toutes les mers du globe, mais elle s’est essentiellement développée dans le Golfe de Guinée et le long des côtes somaliennes depuis 2006. Les pirates somaliens ont mis au point de nouvelles techniques, associant de petits bateaux rapides destinés à l’intervention, à des navires support, capables de rester à l’affût, éloignés des côtes.

La recrudescence des actes de piraterie au large des côtes somaliennes représente une menace pour le trafic maritime, sur une route essentielle au commerce mondial, mais également pour les populations somaliennes elles-mêmes, du fait de l’importance de l’aide humanitaire vers la Somalie, qui transite pour 80 % par mer.

Aujourd’hui, la menace représentée par les pirates agissant à partir des côtes somaliennes s’aggrave, touchant indistinctement les marines marchande et de plaisance, les convois humanitaires du Programme Alimentaire Mondial (PAM) et les flottilles de pêche. Le Bureau Maritime International a ainsi enregistré au large des côtes somaliennes en 2007, 31 actes de piraterie et a comptabilisé 154 prises d’otages.

2 commentaires

  1. Je ne comprends pas très bien l’utilité de cet article qui ne fait que rediriger vers un article datant de 11 ans ….??

    1. Author

      Bonjour, cet article publié il y a 11 ans a été envoyé par erreur, veuillez nous en excuser.

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